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 Prévention des tendinites rotuliennes

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Les Petits Traceurs
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Les Petits Traceurs


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MessageSujet: Prévention des tendinites rotuliennes    Prévention des tendinites rotuliennes  I_icon_minitimeSam 25 Juil - 12:42

Prévention des tendinites rotuliennes
25 juillet 2015, 02:45   par L'institut du Traceur


Les causes de tendinopathies rotuliennes peuvent être multiples (déséquilibre musculaire, croissance, surcharge…). Nous retrouvons de plus en plus cette pathologie en parkour surement dû à une démocratisation du parkour. Des gens plus sédentaires, un entrainement moins axé sur le renforcement musculaire pour laisser place à du ludique, une mauvaise technique… En discutant énormément avec des traceurs et des traceuses nous avons pu sortir quelques points essentiels sur cette pathologie et comment elle était plus susceptible d'apparaître.

- L’adolescent en pleine croissance

En grandissant le fémur entraîne des modifications musculaires affectant les contraintes sur les tendons. Plus la croissance est brusque plus le risque d’inflammation est grand. Cela résulte souvent en un déséquilibre entre les muscles antérieurs de la cuisse (quadriceps) et les muscles postérieurs de la cuisse (ischio-jambiers).
Chez l’enfant et l’adolescent, cette pathologie s’appelle « la maladie d’Osgood-Schlatter ». Il est important de faire attention aux symptômes (Douleurs au niveau de la patella/rotule) et de consulter un médecin rapidement.
Le rôle des parents mais aussi des encadrants de parkour est essentiel pour limiter au maximum ce processus d’inflammation. Il faut savoir stopper l’enfant pour son bien.

- Le pratiquant qui en fait trop.

La répétition excessive est aussi néfaste. Bien qu’il soit important de répéter un nombre incalculable de sauts pour améliorer et affiner sa technique, un trop grand nombre d’impact n’est pas toujours une bonne chose. Même si l’intensité du saut n’est pas importante, il est possible de dépasser la charge encaissable par l’organisme. La charge est « la durée X l’intensité » ce qui induit qu’il est possible d’avoir une très grande charge d’entrainement avec une faible intensité si la répétition est très importante. Et inversement une charge peu importante avec une intensité élevée et un nombre de répétition très faible.
La pire chose à faire étant d’augmenter ensemble l’intensité et la durée.
L’impact ne se cantonne pas qu’aux sauts, il est également présent lorsque vous courrez. Il est alors important de ne pas trop en faire dans votre semaine et de reposer votre corps. Si en plus la technique n’est pas bonne, les contraintes sont augmentés.
Les tendons mettent plus de temps que les muscles pour récupérer. Quand un muscle récupère entre 24 et 48h, un tendon met quant à lui 48 à 72h.
Le pratiquant de parkour devrait préférer des séances courtes et intenses (beaucoup d’enchainements, peu de repos) plutôt que des séances longues avec beaucoup de sauts (de type parkourday). Plutôt que d’avoir un nombre important de séances avec impacts, le pratiquant doit insérer des entraînements sans impacts mettant moins de pressions sur ces genoux. Un renforcement de la chaîne postérieur est un excellent travail préventif en complément d’un travail en hypertrophie sur les tendons.

La clé reste le repos que le traceur s’octroie.

- La reprise d’activité ou l’entrainement hivernale en salle.

Après une blessure ou un arrêt prolongé, il n’est pas rare de voir des traceurs expérimentés avec une très bonne condition physique se retrouver avec une tendinite. Trop en faire, vouloir revenir trop vite ou même être dans une gloire passée peut emmener le pratiquant à surcharger ses genoux. Bien que le traceur soit guéri, il n’a pas retrouvé sa condition physique d’avant, cette phase entre la guérison et le retour à 100% est la phase de réathlétisation et dans la plupart des cas celle-ci est négligée ou absente. Même si les performances du traceur semblent proches, il y a une désadaptation du système neuromusculaire pendant la phase d’inactivité. Il est nécessaire de prendre son temps, de ne pas se frustrer pour éviter toutes blessures.
Ce processus de désadaptation peut s’effectuer également lors d’un entrainement hivernal en salle et notamment sur surfaces molles. Cela peut se produire quand le pratiquant de parkour passe une trop grande partie de son entrainement voire la totalité avec des réceptions sur tapis. Les réceptions sur surfaces dures et molles n’impliquent pas les mêmes caractéristiques neuromusculaires. Au cours de l’hiver, le traceur s’adapte de plus en plus aux surfaces molles et de moins en moins apte aux surfaces dures. De plus, si un renforcement musculaire important est fait pendant cette période, le risque est augmenté car le pratiquant est capable de générer plus de contraintes tout en étant moins capable de les encaisser. Il est alors essentiel de créer une phase de réadaptation aux beaux jours.
Il semble essentiel de s’entrainer dehors toute l’année et de limiter l’utilisation de la salle pour conserver une spécificité à l’extérieur.

En Résumé:

* Un corps bien équilibré et souple est moins susceptible aux problèmes
* Le repos est essentiel
* Les émotions ne doivent pas affecter votre charge d’entrainement
* L’extérieur toute l’année

Quelques exercices/perspectives possibles pour la prévention:

* Musculation en hypertrophie pour augmenter la section transversale des tendons.
* Etirements et automassages de l’ensemble des muscles autour du genou.
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https://www.youtube.com/lespetistraceurs
 
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